Désormais, c'est dans la mer que s'inscrivent les traces de nos pas et c'est dans le sillage du Westerdam, au petit matin, que se dessine l'esquisse de l'avenir ...






samedi 9 avril 2011

Coucou!

Au cas où vous seriez mort-e(s) d'inquiétude à cause de notre silence d'hier soir, rassurez-vous tout va bien!

Je n'ai pas pu vous écrire ... pcq nous roulions dans la Minnie! Et oui, nous avons décidé de faire les deux dernières étapes en une seule! Décision prise vers 16 heures, à l'approche de Newburgh, NY où nous devions passer la nuit, après avoir roulé depuis Richmond VA, soit 430 miles / 692 km en 9 heures (incluant une pause d'une heure pour manger et un ralentissement de 30 minutes à cause des travaux routiers). On figurait qu'il nous restait environ 350 miles à faire (560 km) jusque chez nous.

La route était belle, ça roulait super bien et nous nous sentions assez en forme pour en rajouter 7 autres heures, en se partageant le volant chacune notre tour! L'idée de rentrer à la maison hier soir était trop tentante, d'autant plus que notre amie Julie prévoyait passer le week-end ... chez elle!

Alors, on a filé tout droit. Il a fait clair jusque vers 19 h 30, à ce moment-là, on passait Hartford, CT / Springfield (près de là où Marcel et Madeleine habitaient jadis) et il nous restait seulement à filer tout droit jusqu'au bout de la I-91. Ce que nous avons fait, pour arriver à la frontière canadienne vers 23 h 30.

Heureusement, les douaniers canadiens n'ont pas encore été contaminés par leurs homologues américains et nous avons été accueillies par un monsieur très gentil, qui nous a laissé passer en moins d'une minute, 3 questions et avec un grand sourire!

Arrivée à la maison vers minuit, donc. C'est Zappa qui était contente, et les minous donc! Retrouvailles émouvantes.

Et ce matin au réveil, que vois-je? De la NEIGE !!! Il y en a encore plein des champs et autour de la maison! Alors, en guise de premières impressions, voici ce que je vois depuis la fenêtre du 2e -- je ne suis même pas encore descendue, pour ne pas vous faire attendre!




Non, qu'on a dit à la Minnie, c'est blanc, mais ce n'est pas le sable de la plage à Madeira ou à Clearwater! 


BILAN (TECHNIQUE)

Départ (de Ashland, VA) : dès 7 h00  – arrivée 23 h 59  = 17 heures, incluant 1 heure de courses chez Walmart, 1 heure d’arrêt pour manger à Baltimore et un retard de 30 minutes à cause de travaux sur la route.
Total après 3 jours de route : 1665 miles / 2664 km – 36 heures de route.

Et nous voilà à la maison! Belle équipée, sans aucun incident ni accident! Quelle chance! Merci! Gracias!
À venir dans un prochain blogue : les faits saillants de la dernière étape et les premières impressions au retour.
Pour l'instant, après 4 heures de dodo, je veux un café. Me faut aller le chercher dans la Minnie (on a évidemment sorti seulement l'essentiel hier soir -- ordis, brosse à dents, c'est à peu près tout). Et pour aller dans la Minnie, devinez quoi? Faut un chandail, des chaussures, des culottes longues, une tite tuque, pas habituée au petit -2 C qu'il fait ici, nous  ... bon, bon, je sais, vous avez eu ça tout l'hiver, vous autres! Alors, je chialerai pas !!!

jeudi 7 avril 2011

Deuxième étape : la plus longue

 
Les cygnes sur l'étang au lever du jour (Savannah, GA)


Petit matin frisquet d'avril en Géorgie




 









Parties de tôt matin, nous avons fait bonne route aujourd’hui! La plus longue étape est aussi la plus plate, dans tous les sens du mot. Traverser un bout de la Georgie, toute la Caroline du Sud, toute la Caroline du Nord et entamer la Virgine, disons que ce n’est pas tout à fait le Pérou! La route est uniforme, droite, sans aspérités et sans le moindre buton à monter et à redescendre. Sauf en Virginie, où il commence à y avoir un peu de relief.

Un long corridor plat bordé de verdure


Bienvenu en Caroline du Nord!


Même le voilier se promène dans la caravane!


Bienvenue en Virginie!


Bref, c’est une conduite facile, un cas de régulateur de vitesse et du temps pour réfléchir abondamment! Faut de la patience et un peu de chance pour se rendre sans encombre! Heureusement, il fait un temps superbe, un beau soleil – on se souvient d’être passées par ici l’an dernier sur la glace et il y avait du frimas dans les arbres! Ce matin, c’était frisquet, avec un tout petit 8 degrés C ! Mais à midi, il faisait déjà autour de 25 degrés. En arrivant au terrain, ce soir, on a dû donner un petit coup de climatisation pour rafraîchir la Minnie. Ce soir, on devra mettre un peu de chauffage, tout comme hier soir. Les contrastes, quoi!
Nous sommes toujours dans la caravane des snowbirds qui remontent au Nord, et nous croisons / dépassons de plus en plus de Québécois, la plupart du temps en motorisé ou dans des véhicules qui remorquent une roulotte. Au camping, ce soir, nous sommes entourés de voisins du Québec, d’un côté et de l’autre de notre terrain.
Une annonce du célèbre South of the Border

Entre les deux Carolines, South of the Border : une institution!








L’avantage de l’autoroute I-95, c’est qu’elle file vite, directement au nord, et qu’elle est totalement prévisible. Par contre, l’ennui, c’est qu’elle passe systématiquement en dehors des villes et des villages, de sorte qu’on ne voit à peu près jamais de maisons, d’écoles, de rues, d’églises, de magasins ou d’usines. Rien qu’un interminable ruban d’asphalte, bordé d’arbres, qui changent quand même au fil des kilomètres (on a laissé les palmiers derrière et on est tombé dans les pins de la Virginie) et une succession de panneaux-réclame qui vendent tout et n’importe quoi. En fait, les autoroutes américaines offrent une plateforme idéale pour la pub et le marketing! Et ils en profitent largement …
 
Un défilé de panneaux publicitaires

Cracker Barrel : une autre institution,
avec des berçantes à l'entrée
(cherchez la mamie grise cachée quelque part!)
















Deuxième étape : 500 miles / 800 km - de Savannah, GA à Richmond / Ashland, VA

Départ : dès 7 h30  – arrivée 17 h 30  = 10 heures, incluant 45 minutes d’arrêt pour manger et un retard de 30 minutes dans un bouchon de circulation dû à des travaux sur la route.
Total après 2 jours de route : 877 miles / 1403 km – 19 heures de route


Demain : on traverse  Washington et on rentre dans les montagnes!

P.S. Excusez les photos, c’est un peu moche et répétitif des photos d’autoroute, mais quand on roule toute la journée, c’est à peu près tout ce qu’on peut faire!!!

mercredi 6 avril 2011

Première étape : la plus facile (?) !

Notre site au départ ce matin ...


et le magnifique panier suspendu!


Ça y est, on est parties! Le coeur gros, on a quitté la Floride ensoleillée et la magnifique côte du Golfe du Mexique ce matin pour prendre la route. Et quelle route!
D’abord 150 miles sur la I-4, pour traverser la Floride d’ouest en est, de Tampa à Daytona. Grosse circulation autour d’Orlando et de Kissemee – faut croire que Disney  World est encore très populaire!
Ensuite, à Daytona, sur la côte est au bord de l’Atlantique, on prend la I-95 – sur laquelle on roulera en ligne droite, plein nord, pendant 2 jours et demi.
La I-95, c’est la route de la transhumance. Des milliers et des milliers de nordiques, des Québécois, des Ontariens ou des Américains, les fameux snowbirds, quittent le sud après avoir passé l’hiver au soleil et repartent chez eux, planter leurs radis et tondre le gazon. Cette route traverse les États-Unis d’un bout à l’autre, le long de la côte atlantique. C’est une belle autoroute, large, bien construite, bien entretenue (quel contraste avec nos routes!), avec l’excellente signalisation qu’on retrouve partout  dans ce pays.
Mais ça demeure une autoroute : deux voies parallèles, trois, quatre et parfois plus, un terre-plein  boisé ou gazonné tout le long. Un infini ruban d’asphalte où roulent des MILLIONS de véhicules : camions, petits et gros, semi-remorques, trains routiers, camionnettes (petites, moyennes ou grandes), fourgonnettes, campeurs motorisés de toutes tailles, formats et couleurs et, bien entendu, des voitures avec ou sans remorque, avec ou sans coffret additionnel à bagages (genre Thule), toutes sortes imaginables et inimaginables de voitures!

Pause-midi dans une halte routière

Un tout petit échantillon des motorisés que la Minnie côtoie
sur la route de la transhumance des snowbirds

À mes amis distingués linguistes ou amoureux passionnés de la langue, voici une petite devinette : d’où vient le mot cargo qui, en français, désigne un véhicule de transport (bateau ou avion) mais       qui,  à cause d’un emprunt illicite, signifie par extension la cargaison elle-même, comme en anglais? Du latin? De l’espagnol? Non, non.
Je dirais que cargo vient d’escargot, ce sympathique mollusque qui transporte sa maison et tous ses biens sur son dos. Les nomades que nous sommes, qui traversons tout un continent avec notre maison et nos effets posés sur 4, 6  ou 8 roues, me font penser à ces vaillantes petites bêtes! Peut-être sommes-nous une variante humaine d’escargots? Qui sait ...

Les escargotes au départ de leur périple de 2500 km!

Première étape : 377 miles / 603 km, de St. Petersburg à Savannah, GA
Départ : peu avant 9 heures – arrivée 18 heures = 9 heures, incluant 1 heure d’arrêt pour la pause midi.

La tristesse du départ, le changement brutal de rythme de vie, la fatigue de la route : bref, on est pas mal fatiguées! En plus, on repart aux aurores demain!

lundi 4 avril 2011

Le début de la fin

Après plus de deux mois passés loin de chez nous, loin de la neige et du froid, à se dorer la couenne au soleil ( à l’exception des deux premières semaines où il a plu et il a fait froid) , voici venu le temps de changer d’air et de rentrer chez nous.
Toute bonne chose a une fin, hélas! Nous sommes déchirées entre la tristesse de quitter ce lieu littéralement paradisiaque et la joie anticipée de retrouver ceux qu’on aime, de réintégrer notre campagne et la maison.
Mais, en toute sincérité, j’en prendrais encore un peu …! Terrible, non? Eh oui, j’avoue et j’assume! Ces dernières semaines ont été tellement pleines, agréables, jouissives même qu’il serait difficile d’avoir envie de partir!

Primo, nous nous considérons immensément chanceuses, presque un peu gênées de le dire même! Nous savons que tout le monde (qui le mérite autant que nous) n’a pas nécessairement l’occasion (ou les moyens) de faire une aussi longue escapade au Sud pour se refaire une santé! Nous avons eu cette chance, cette année, de pouvoir passer deux mois ensemble (les années précédentes, Pauline était toute seule en Floride pendant que moi, je retournais travailler et pelleter chez nous!). Ensuite, nous profitons de la Minnie qui, sans être luxueuse (on en a vu des motorisés hyper équipés), répond parfaitement à nos besoins et offre la plupart des commodités de la vie moderne (eau chaude, douche, micro-ondes, cuisinière à gaz et four, climatisation et chauffage, lit queen, larges espaces de rangement, etc. etc.). Cela dit, nous avons très hâte de retrouver notre maison et nos aises, le lave-vaisselle, le tandem laveuse / sécheuse (ici, c’est le lavoir, faut attendre son tour et avoir assez de 0,25$-- petite misère) , nos (confortables) fauteuils de salon, nos minous, Gamin et Nounours et toutes nos petites affaires. C’est quand même long, deux mois, loin de chez soi même si nous manquons de rien!


Cuisine au barbecue


Repas en plein air





Chanceuses aussi parce que même si nous avons eu la déception de modifier nos plans de voyage et de renoncer à pousser plus loin notre périple (Texas, Louisiane, Nouveau-Mexique – on rêvait à la Californie sans trop y croire), le hasard a guidé nos pas vers ce côté-ci de la Floride, la côte ouest, et plus particulièrement St. Petersburg – et le magnifique parc où nous avons trouvé un site disponible, contre toute attente! Nous avons passé près de deux mois ici, nous avons créé des liens avec plusieurs voisins, savouré amplement les beautés et les facilités environnantes (le bayou, la piste cyclable et le sentier pédestre, la piscine, la plage et la mer) et surtout profité au maximum de la vie douce et simple dans ce parc. 


Souper en compagnie de nos voisins et nouveaux amis Jay, Mac
et leur petite Harley
Alors il faut faire une croix sur les repas d’été pris dehors (au moins deux fois par jour, parfois trois!), les longues heures passées à lire, à écrire ou à paresser, étendue dans la chaise longue, à l’ombre, à l’heure où le soleil descend,  les feux de bois le soir pour échapper aux moustiques, les couchers de soleil somptueux, les petits matins frais baignés de soleil, avec les odeurs du printemps qui s’éveille, les longues jasettes avec les voisins, les sorties en ville -- petits bistrots ou restos (dont nous n’avons vraiment pas abusé), bref il faut dire adieu à ce rythme de vie propre au sud et qu’on ne peut pas vraiment recréer chez nous. L’été, par chez nous, c’est autre chose!



silence et méditation


Pauline au repos!










Ici, nous avons du temps, beaucoup de temps. Pauline a sculpté patiemment son oiseau, presque chaque jour. Il lui manque encore des couleurs, des pattes et quelques plumes mais déjà, il a fière allure, le petit faucon (American questrel)! La sculpteure a soulevé beaucoup la curiosité des voisins : plusieurs sont venus lui demander ce qu’elle fait, avec ses verres grossissants, son outil électrique accroché à la table dehors (sa Drimell) et ce drôle d’objet qu’elle tient dans ses mains. On lui a suggéré de faire des pélicans,  de les exposer, de les vendre : vouloir faire fortune, elle trouverait des clients par ici!



La sculpteure à l'oeuvre


Le petit faucon ... pas fini!







Armande a réussi à maintenir un régime quotidien d’une heure à une heure trente d’activité physique soutenue – pas qu’une petite victoire! Surtout les jours où il fait déjà très chaud à 8 heures le matin!  Marche quotidienne de plusieurs kilomètres, en compagnie de Zappa, aquaforme et natation tous les jours, le moins de stress possible, de longs dodos, parfois des siestes l’après-midi et une diète exemplaire (poissons, fruits de mer, salades, légumes à profusion). Bref, cet objectif-là est pleinement atteint! (Passons sous silence la dimension du travail – bonne performance et objectifs atteints là aussi, compte tenu des circonstances, disons!)


Armande en plein boulot!
  
La piscine chaque matin!







Dans nos temps « libres » (!) toutes les deux nous avons pu dévorer plusieurs excellents romans, prendre l’apéro doucement, flâner en tête à tête, réfléchir à l’avenir, déconstruire le monde pour le rebâtir. Nous avons fait plusieurs excursions d’un jour et exploré tous les coins et les recoins alentour, le long de cette côte magnifique sur le Golfe du Mexique.  Il nous reste plein de choses à découvrir, on a bien noté ce qu’on veut revoir et là où on veut retourner.

... sans commentaire!


Pauline et Zappa en grande conversation

Autoportrait à Clearwater







Un autre des objectifs de notre voyage, cet hiver, est également atteint : c’était de trouver un coin où nous aimerions revenir les hivers prochains. Nous avons eu littéralement un coup de cœur pour St. Petersburg – une des villes les plus jolies et les plus agréables qu’on connaisse dans ce coin-ci des États-Unis, et pour le parc où nous campons, à proximité de la mer (on sent constamment la petite brise bénéfique) et à côté du bayou. Avec un peu de chance, nous reviendrons ici l’année prochaine, pour aussi longtemps qu’il nous sera possible d’échapper à l’hiver québécois.

Le centreville de St.Petersburg, FL


L'étang au centre du parc


Le quai sur le bayou








Alors, c’est avec le cœur un peu lourd qu’on plie bagages aujourd’hui. Au fil des semaines, nous avions pris nos aises, déballé toutes nos choses, étalé nos affaires dehors et en-dedans. Il faut tout défaire, tout ranger à sa place dans les coffres,  les armoires et la Jeep, et remettre la Minnie en état de reprendre la route. Aujourd’hui, donc, nous défaisons, lavons, plions, rangeons. Évidemment, on en rapporte un peu plus qu’il n’y en avait au départ – classique quand on revient de voyage!

Pauline balaie le toit de la Minnie avant le départ


La tête dans ... les arbres!








Demain, la météo annonce des orages – mieux vaudrait que tout soit déjà rangé! Nous prendrons la route tôt mercredi matin pour un voyage de près de 2000 km, à faire en quatre étapes et autant de jours, si la météo est favorable. On veut prendre notre temps sans trop étirer le supplice! Environ 600 à 700 kilomètres par jour. Arrêt pour la nuit dans des terrains le long de la route.  Départ chaque matin pour 8 à 10 heures de route. Nous donnerons des nouvelles de notre progression chaque jour sur ce blogue, si les jouets technos / internet veulent bien coopérer un peu!

samedi 2 avril 2011

Clearwater : le paradis du sable blanc!

Ça fait que … on a fini par revenir de nos émotions de la tempête d’avant-hier! Et tout est rentré dans l’ordre, quasiment comme si de rien n’était. Dans les rues, s’il n’y avait pas des branches, des feuilles et des débris, ici et là, que les gens s’empressent de ramasser, à pleins camions, on croirait que rien ne s’est passé.
Tous les palmiers et tous les cocotiers de par ici ont la couenne dure! Ils ont été secoués (comme des pruniers!), ils ont plié sous le vent mais ils ont tenu le coup, pour la plupart. Ce sont surtout les vieux chênes, sur lesquels pousse la belle mousse grise (spanish moss), qui ont tendance à se briser. Quelle tristesse!
Sous un magnifique soleil, nous en avons profité pour faire une excursion à la plage de Clearwater,  à l’extrémité nord de cet îlot, qui longe la côte ouest de la Floride sur une distance d’environ une centaine de kilomètres, au nord de Sarasota et à la hauteur de Tampa. Clearwater, c’est un centre de villégiature très joli, plein de coins ravissants, une plage immense, toute de sable blanc, avec la mer à perte de vue. Quel spectacle! Très joli, très populaire et très fréquenté à ce temps-ci de l’année! Et du sable blanc blanc blanc ... à perte de vue!

Clearwater : des kilomètres de sable blanc

C'est encore plus beau que dans la publicité!


Les vagues du Golfe du Mexique (pas de traces de pétrole ici)


Un sentier : l'accès à la plage


Au fond, le pier de Clairwater

Pendant cette semaine de relâche, le spring break des Américains, on croirait que tous les élèves des écoles secondaires d’au moins vingt-cinq États environnants se sont donné rendez-vous à la même place! Il y a tellement de monde, à certains endroits sur la plage, qu’il est difficile de s’y promener – sans exagération! En février, c'est désert, paraît-il (on s'en souviendra!).
Quand même, nous y avons fait une petite excursion charmante. On a trouvé un petit coin plus tranquille ... et un stationnement! Lunch dans un bistro sympa, promenade dans le sable blanc, quelques photos et hop! vite on  part se mettre à l’ombre pcq le soleil tape vraiment très fort!

Un des nombreux beach clubs très fréquentés à Clearwater


Manger au bord de la plage



Lire avec le bruit des vagues en arrière-plan










Pour répondre au défi lancé par Claire, nous avons vraiment essayé, mais vraiment très fort, de laisser des traces de nos pas dans le sable. Peine perdue! Le résultat n’est vraiment pas très probant, mais voici quand même, à titre de preuve de la véracité de nos dires!!!
Pauline fait des traces de pas dans le sable ...

... et c'est peu probant!


mais enfin!

Alors, plutôt que nos pieds, voici nos visages!