Désormais, c'est dans la mer que s'inscrivent les traces de nos pas et c'est dans le sillage du Westerdam, au petit matin, que se dessine l'esquisse de l'avenir ...






mardi 12 octobre 2010

Jour 3 - Athènes : ruines, Co2 et capucinos

  

Le Parthénon au sommet de l'Acropole
 
 
Le temple de Nike (la déesse grecque de la victoire)

Aujourd’hui : leçon d’histoire grecque 101, ancienne et moderne! Cours intensif pendant la visite guidée de l’Acropole – 200 marches à grimper (en grec, Acropole désigne la montagne la plus élevée de la ville), du Parthénon, de l’Odéon, des principaux  sites historiques antiques et modernes d’Athènes ainsi que du magnifique musée (ultra-moderne) de l’Acropole.  Ce docte tour de ville nous a permis de rencontrer une guide d’une culture fabuleuse, une vraie mine de renseignements. Elle peut autant parler des Caryatides (ces statues de femmes qui soutiennent le temple d’Erechtheion) que du régime politique actuel ou du phénomène des chiens errants qui pullulent en ville! (Hannia, je ne sais pas si cette ville d'Athènes te convient …)



marcheuse fatiguée devant l'entrée du nouveau Musée de l'Acropole
  Cette ville est édifiée sur plus de 2,500 ans d’histoire. On rencontre des sites archéologiques un peu partout, au milieu des places publiques, des squares, des parcs. Les édifices modernes de l’Université, du Parlement ou de la bibliothèque nationale côtoient les ruines du temple de Zeus ou l’arche d’Hadrien (celui de Marguerite Yourcenar!).  


Athènes est surtout une ville merveilleusement vivante, active, animée, passionnante. Très densément peuplée,  composée de milliers de petites rues et ruelles où s’enfilent des boutiques, des cafés, des échoppes, des ateliers, et surtout où circule une foule bigarrée, très hétérogène, détendue et affable. Certains  coins comme la Plaka sont de véritables bazars à ciel ouvert. On y rencontre toute sorte de monde : des jeunes bavards et sexy, des vieux qui jouent au crib sous un arbre, des gens de tout âge qui vont au travail ou font leurs courses, des gitans, des enfants, des musiciens, des commerçants, des livreurs, des camionneurs, de tout! Et on y vend de tout aussi, autant de la camelote à touristes que des vêtements de confection main haut de gamme, des meubles design ou de l’huile d’olive bio pression à froid!













Camions, autocars, bus, voitures hybrides et autres circulent sur les grandes artères autant que dans les rues étroites et les ruelles minuscules : les conducteurs font des miracles à longueur de journée! On croise des millions de motos, scooters, mobylettes en tout genre, qui foncent souvent à contresens de la circulation ou se faufilent  en zigzaguant entre les autobus et les taxis – toujours au péril de leur vie!!! Disons que la circulation à Athènes relève de la plus haute fantaisie, elle donne lieu à des prouesses inimaginables et ressemble à une sorte d’improvisation calculée où l’on retient son souffle en souhaitant  que le hasard fasse bien les choses!



des milliers de pout-pouts à 2 roues!





prendre une bouchée et consulter la carte de la ville




Journée d’apprentissage donc, d’initiation culturelle intensive! Après la visite guidée (de 9 à 14 heures), nous avons marché plusieurs heures (Kim : au total ± 7 km!) à travers rues et ruelles achalandées pour regagner notre hôtel,  tantôt en nous arrêtant pour une bouchée et un café à une terrasse, tantôt en fouinant dans les boutiques ou en flânant tout simplement dans cette capitale historique extraordinaire! Disons que la vie grouillante d’Athènes offre un contraste extrême avec notre campagne placide et que le terme «urbanité»  prend ici une couleur passionnée et passionnante.  

une petite rue typique de la Plaka



Athènes : une ville dense et moderne assise sur 2500 ans d'histoire

Vous dire qu’on aime cette ville? Quel euphémisme!