Désormais, c'est dans la mer que s'inscrivent les traces de nos pas et c'est dans le sillage du Westerdam, au petit matin, que se dessine l'esquisse de l'avenir ...






vendredi 4 mars 2011

Internet = oxygène!

C’est peut-être un cliché, mais on doit convenir que l’internet est devenu une composante vitale de la vie quotidienne. Surtout en voyage! C’est le lien vital qui nous rattache non seulement à la famille, aux ami-e-s, mais aussi à la planète entière.
Quand le branchement internet cesse, on se sent comme débranché-e du reste du monde. Subitement, on régresse à l’état quasi végétatif semblable au lézard : petite grenouille québécoise isolée en terre floridienne! Plus d’internet, c’est plus de contacts avec le monde, plus d’information, plus de radio, plus de télé, plus de météo, plus de Facebook, plus rien. Plus d’oxygène, quoi!
Superflu, l’internet? Voyons voir …
D’abord, via l’internet, on continue de recevoir ses courriels, plusieurs inutiles mais quelques-uns essentiels, autant de messages qui autrement devraient passer par le téléphone ou encore pire, par le courrier postal (quel anachronisme, celui-là!), et qui assurent le contact avec les collègues, les connaissances, les fournisseurs, les services bancaires et les innombrables sources d’information qui acheminent les <infolettres> des toutes sortes!
L’internet, c’est aussi le lien avec la famille, les ami-e-s, ceux de Facebook et ceux qu’on avait avant FB, c’est Skype et les conversations à distance avec nos amour-e-s, les petites nouvelles qui font qu’on garde un lien quotidien avec ceux qu’on aime.
En même temps, l’internet apporte les nouvelles : chaque matin, où qu’on se trouve, on se tient au courant de ce qui se passe chez nous et ailleurs dans le monde. Dans mon cas, c’est un atavisme professionnel et une maladie dont je ne me guérirai jamais. Chaque matin, je lis mes journaux sur Internet, une activité qui requiert du temps puisque j’en fréquente plusieurs :  Le Devoir, Cyberpresse, Rue Frontenac, New York Times,  Washington Post, Le Monde, El Pais, au minimum. Ensuite, il y a aussi The Nation, ProPublica, CBS, CNN et plusieurs autres où je vais chercher des contenus spécifiques qui m’intéressent. Sans compter les petits locaux en passant : Los Angeles Times, Sarasota Times, St. Petersburg Times, etc.
Et finalement, il y a mon travail de recherche qui dépend entièrement d’internet et qui devient complètement paralysé quand la connexion s’éteint! C’est pourquoi en préparant ce voyage, j’ai accordé beaucoup d’attention à la question de l’internet afin de disposer d’un branchement permanent (24 heures / 7 jours) où que nous soyons, à un prix raisonnable. Et j’ai trouvé une petite merveille, que peu de gens connaissent : une sorte de clé internet, de la taille d’une carte de crédit, qui capte un signal wi-fi et le retransmet à tous nos appareils – les deux portables, le Notebook et le iPhone (le MiFi peut retransmettre à un maximum de 5 ordis à la fois). Le bidule ne prend pas de place, se branche sur le courant électrique ordinaire et, ô merveille, ne coûte pas très cher. Surtout, on peut s’abonner au mois (sans signer un contrat pour 2 ou 3 ans), au tarif de 40$ US pour une quantité ILLIMITÉE de données!  Parfait pour nous, d’autant plus que pour ma recherche, je manipule une quantité très élevée de données.
Tout  fonctionnait à merveille depuis un mois jusqu’à mardi dernier, quand le signal a commencé à flancher, à toussoter, puis à se brouiller complètement.
D’où le drame de ces derniers jours : nous n’avions plus de connexion internet! Misère, drame, panique! Comme dirait Diane Dufresne : Donnez-moi, donnez-moi de l'OXYGÈNE!
 Je me suis mise à chercher, à fouiller, enquêter, gosser de toutes les manières possibles! J’ai même perdu patience, je crois, à force de ré-initialiser Internet Explorer, de faire subir à mon ordi toutes les routines d’entretien possibles et impossibles, de faire des expérimentations comparatives avec les quatre engins dont nous disposons, de tester la connexion en divers endroits de la Minnie, en dehors de la Minnie, ailleurs sur le terrain, plus loin, à 10, à 15, à 20 minutes de marche d’ici. Ça fonctionnait sur le iPhone mais pas sur le portable. Des fois, oui, des fois, non. Par moments, l’ordi de Pauline captait le signal mais pas le mien; à d'autres, c’était l’inverse.
En désespoir de cause, je me suis résolue à acheter un coupon pour me brancher sur le réseau du terrain où nous sommes, ce qui m’a permis de vérifier le bon fonctionnement de nos quatre joujoux. C’était mon plan B : si ma connexion avec Virgin Mobile fait défaut, je pourrais toujours me brancher sur le réseau du terrain, mais c’est très cher : 1$ par jour pour un seul appareil et le branchement est de qualité fluctuante, selon l’achalandage!
Puis, j’ai ENFIN trouvé le problème. : ce n'est ni l'ordi, ni le logiciel, ni le bidule, ni le fil, ni la pile, ni le branchement, ni le vent, ni rien ... mais c’est la compagnie elle-même qui éprouve des difficultés et ce, à l'échelle de tous les É-U! Le satellite doit être débranché ou en pause syndicale!
Je l'ai appris après m'être rendue hier d'abord chez le fournisseur (ce n'était pas le bon), ensuite chez Walmart (où ils proposaient d'échanger l'appareil -- mis je perdais l’argent versé pour le mois) et finalement chez Radio Shack où le technicien m'a renseignée! Il venait lui-même de l’apprendre sur Google, à cause d’un autre client qui m’avait précédée avec la même question!!!
Quel soulagement! Tous nos ordis fonctionnent bien et, ô merveille, voilà que ce matin, le signal fonctionne  et il est  d’excellente qualité.  On respire à nouveau, l’oxygène est revenu! Je suis tellement contente de retrouver la connexion vitale avec le reste de la planète, que j’ai réagi en écrivant cette longue (et sans doute ennuyeuse) chronique sur nos petits malheurs technologiques des derniers jours.


Pauline lit ses nouvelles ce matin (notez le café sur la tablette du haut à sa gauche
et regardez pas le désordre ...!)

Et ce matin, en sirotant le café, on lit nos journaux … et  on vous fait un petit coucou rapide – on part en direction de Tampa tout à l’heure! Bonne journée chez vous, en espérant que vous ne manquez pas d’oxygène!
P.S. BRAVO à qui aura lu jusqu’au bout ! Il n’y a pas de prix à gagner, malheureusement! La prochaine fois, ce sera presque seulement des photos pour compenser!