Désormais, c'est dans la mer que s'inscrivent les traces de nos pas et c'est dans le sillage du Westerdam, au petit matin, que se dessine l'esquisse de l'avenir ...






samedi 11 décembre 2010

Un mois déjà!

Il y aura un mois demain que nous sommes rentrées après la croisière. Un mois passé sur la terre ferme, après un mois passé à se faire bercer sur la mer.

Ah, que de souvenirs! En particulier, cet incroyable sentiment de liberté qu'on éprouve quand on navigue, quand on traverse l'Atlantique, la mer des Sargasses, immense et presqu'infinie, à bord d'un paquebot qui devient bulle, cocon, ballon qui vogue et qui vit sur l'eau!

Un mois passé à réintégrer la maison, l'hiver, la neige, le froid. À retrouver ceux qu'on aime. À reprendre nos habitudes de terriennes, à savourer notre campagne, à suivre le fil de la vie de tous les jours.


notre chemin d'automne sous la neige
(compliments de Claire-H. Leblond -- merci!)
 Bientôt Noël et le nouvel an! Et un autre départ en vue, début 2011 ...

jeudi 18 novembre 2010

Bilan flash (ou Cruise Log impromptu)

Nous voici 5 jours plus tard, replongées à peu près intégralement dans le train-train habituel, les valises déballées, les 9 brassées de lessive séchées, pliées, rangées, les «papiers» classés (billets d’avion, documents de croisière, etc.). Reste à monter le diaporama et choisir parmi des centaines de photos, mettre en ordre nos souvenirs et … répéter le récit du voyage!
Comme promis, voici (sous forme synthétique) quelques-uns des principaux faits saillants de la croisière. En 33 jours, nous avons :
>PARCOURU plus de 10,000 kilomètres en mer, auxquels s’ajoutent environ 8,000 km dans les airs (de Montréal à Athènes; de Fort Lauderdale à Montréal)

Le Westerdam au Pirée
>FAIT ESCALE dans 18 ports en 23 jours – 3 en Grèce (Athènes, Katakolon, Corfou); Dubrovnik en Croatie; Kotor au Montenegro; Valetta à Malte; 5 escales en Italie (Venise, Trapani en Sicile, Naples, Civitavecchia/Rome et Livorno/Florence); Monaco / Monte Carlo;  4 escales en Espagne (Barcelona, Cartagena, Malaga, Cadiz); Lisbonne au Portugal et Funchal à Madère

>SAVOURÉ des levers et des couchers de soleil indescriptibles, des nuits sombres ou des clairs de lune éclatants, des cieux calmes ou tourmentés et capté en photo plusieurs de ces moments extraordinaires

lever du soleil



clair de lune sur la mer

ciel calme



>DÉGUSTÉ des cappuccinos dans toutes les villes visitées. Les grands gagnants sont indéniablement : les Italiens et les Espagnols! Mais nous avons beaucoup aimé aussi les capuccinos du Café Explorations au 10e, à bord du Westerdam




>ÉTRENNÉ le mini-portable Notebook d’Armande (cadeau des collègues du Dlc), qui a permis de rédiger ce blogue, de relever les courriels, de payer les comptes à distance, de lire par Internet chaque jour Le Devoir, entre autres, et ainsi rester branchées sur le monde (et suivre la saga des scandales locaux) dans le confort de notre cabine


Armande et son mini : l'internet dans notre cabine
 






>ACHETÉ des milliers de minutes de connexion internet à faible vitesse (sans compter des centaines reçues en prime) et apprécié de pouvoir se brancher sur le satellite, même en plein milieu de l’océan Atlantique





>LU plusieurs ouvrages  dont 6 romans pour Armande (y compris 4 belles découvertes, dénichées dans la bibliothèque du Westerdam, et un «classique» en version numérique, sur le mini Notebook), des journaux locaux ou internationaux, des guides de voyage, les feuillets quotidiens d’information à bord du bateau, des centaines de panneaux routiers, de cartes et d’affiches en toutes sortes de langues étrangères …

>MARCHÉ tous les jours, plusieurs heures chaque jour, lors des excursions à pied à chaque escale ou sur la promenade du 3e pont (Armande a fait ses 4 km chaque matin de la traversée, malgré le vent, la houle ou la pluie) avec comme résultat appréciable : pas un kilo de plus au retour – bravo!!!



>ADMIRÉ les mains douces et les doigts minces de Pauline (presque décrochis …) et profité d’un moment de grâce de ses articulations (cou, genou, pou …oups!) qui ont tenu le coup dans les côtes, les escaliers, les pavés tout croches, les sentiers de montagne, les couloirs du bateau dans la grosse mer, etc. On ne vantera jamais assez les mérites du climat méditerranéen pour toutes les familles d’arthritiques!
>MANGÉ à fendre panse et >BU jusqu’à plus soif dans la magnifique salle à manger Vista au 2e et au Lido du 9e pont, dont plusieurs pique-niques le midi, dehors sur la terrasse. On a raison de vanter l’excellente cuisine à bord des paquebots de croisière; le Westerdam est à la hauteur des attentes, avec un menu 4 services différent chaque soir (pendant 30 jours!)

>DÉCOUVERT le jeu de dominos grâce à Jean et Maryse (nous avons manifesté nos grands talents pour les petites tuiles blanches à points de couleur) et APPRÉCIÉ la compagnie de ce couple ami pendant la deuxième partie de la croisière 
 
>BÉNÉFICIÉ de la grande qualité du service à bord et surtout de la gentillesse du personnel, tant les garçons de chambre (Danyal) que les serveurs à table (Ricardo, Sri Miko, Rasmina),  des Philippinos et des Indonésiens aussi souriants que travaillants, des agents de bord et des officiers de toutes les nationalités (en particulier Pauline la travel guide, Bryan le pro Internet, Marcella, responsable de l’hôtellerie et la jeune et blonde bibliothécaire)


Armande avec Sri Miko à la salle à manger


>GOÛTÉ abondamment la mer, les embruns, l'air salin, le vent du large, la brise douce, la bourrasque forte ... les vagues, l'horizon, le ciel et le bercement du bateau!

Pendant 7 jours : des vagues ...

 
... encore des vagues

 
... et toujours des vagues!
 















>FLÀNÉ, rêvé et joui de notre véranda – ce petit balcon qui ouvre sur la mer et donne un accès constant à l’extérieur. Nous y avons passé des heures et des heures le jour comme la nuit, à jaser, lire, somnoler, rêvasser, regarder la mer à l’infini, écouter les vagues frapper sur le bateau, réfléchir au présent, préparer notre avenir et, bien entendu, imaginer les futures croisières …


au revoir ...

... et à la prochaine!

samedi 13 novembre 2010

Samedi matin – retour à la case départ!

Tout s’est merveilleusement bien déroulé. Arrivée très tôt à Fort Lauderdale : beau soleil, 25 degrés C, il avait plu pendant la nuit, la terre américaine sentait l’humidité et les palmiers se berçaient dans une petite brise légère. Le port est toujours aussi gigantesque et impressionnant : pas moins de 6 paquebots de croisière se trouvaient à quai, dont 3 de Holland America!
(photo à venir)
Débarquement du Westerdam à 8 h 30. Bonne organisation : pas de cohue dans le terminal;  bagages et navette sans encombre jusqu’à l’aéroport. Traversée de la barrière douanes-immigration américaines finalement assez facile (pour une fois! On doit être des pros, à présent,  de la procédure de triage et de fouille! Les quatre, on est passés à travers ça haut la main avec un A+, un vrai coup de chance!); idem pour le cordon sans fin aux douanes canadiennes! En prime : on a retrouvé tous nos bagages sains et saufs à Dorval presqu’en un clin d’œil. Bref, parcours sans faille, on s’était inquiété pour rien!
Accueil bien chouette à l’aéroport! Charles-O est là, souriant, cool et fidèle au poste, Catherine et Karl aussi, qui attendent Maryse et Jean. Quelle chance, nous avons, d’avoir d’aussi bons enfants! Mais on a raté la photo (en fait, sous le coup de l'émotion, on a complètement oublié de la faire!) – vous ne verrez donc pas ce moment mémorable de bisous, câlins, poignées de mains autour des chariots de valises empilées, entre notre progéniture respective et nous, fraîchement débarqués, avec encore un peu de houle sous les talons! Que d’émoi : même Jean a évité le pire et n’a pas réussi à oublier vraiment son portable dans l’avion – juste fait semblant!
Vous ne verrez pas non plus l’accueil mémorable des petit-e-s qui nous sautent littéralement au cou en retrouvant (ENFIN!) leurs grands-mères! Jules, le grand sourire, qu’on va chercher à l’école, Marine toute fébrile, qui nous réclamait depuis quelques jours et qui nous a préparé une fort jolie carte, Colin qui se lance en pleine course dans nos bras comme si on était parties depuis un siècle et Romane qui, elle, ne lâche pas ma main (ou mes genoux) de la première heure! Très chouette, le délicieux souper préparé par Marie-Claude et que nous partageons avec (une partie de) la petite famille – Jules a du hockey le vendredi, et papa l’y conduit. On se retrouvera tous à la campagne en fin de semaine!
Que d’émoi! En une journée, on passe de cet univers cocon du bateau et de la croisière au décor familier de la maison, qu’on retrouve avec plaisir. Notre chère Julie nous a préparé un chez-nous beau comme un dix-sous neuf et, toujours prévenante, a même laissé du lait au frigo, du pain et des fruits pour le petit déjeuner! Merci, Julie! Même Zappa n’en revenait pas de nous voir arriver – elle n’y croit pas encore mais ses compagnons des dernières semaines (Julie, Michel et Gabou) vont lui manquer. Décidément, rien n’est parfait dans une vie de chien!
En une journée (longue, il est vrai, de 14 heures en transit, dans notre cas,  à partir du bateau jusqu’au salon chez nous), on passe de la chaleur à la froidure (ici, ils disent qu’il fait chaud, encore heureux, mais pour nous, le contraste est quand même saisissant!), de la vie en mer depuis un mois au quotidien sur terre, du dépaysement exotique au train-train familier.
Et ce matin, dans le ciel de novembre, il y a du rose au lever du jour et du frimas sur le sol. Les arbres ont perdu toutes leurs feuilles (oui, je sais, il a neigé pendant notre absence!) et la campagne a déjà commencé à glisser vers son long sommeil de l’hiver.

Le mot de Pauline au réveil : «La mer est blanche, ce matin!»
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Quel beau voyage! Depuis Athènes jusqu’à Fort Lauderdale, nous avons couvert plus de 10,000 milles marins, parcouru bien des kilomètres sur cette petite planète, d’abord dans les airs (la voie rapide), ensuite sur les mers (la voie lente et royale) et aussi à pied (en voiture et en bus), dans les 18 villes où nous avons fait escale. Toute une équipée!
Le bilan viendra dans quelques jours, quand nous aurons défait les bagages, rangé les petits souvenirs rapportés d’ici et là, classé les photos et retrouvé nos pantoufles! Je vous promets une page de blogue pour une vraie conclusion, comme le Cruise Log où sont notées les principales données du voyage et qu’on nous remet en fin de croisière.
Pour l’instant, comme dit Pauline, ce fut assurément le plus beau voyage de notre vie! Remarquez, je crois qu’elle avait dit la même chose l’an dernier …



jeudi 11 novembre 2010

Jour 33 - En direction des Bahamas


Après la pluie, le beau temps! Journée magnifique, de soleil et de vent! La mer est encore grosse mais la navigation est plus confortable, disons!
Installés sous la toile qui battait au vent, nous avions l’impression d’être presqu’à la voile tant le bateau filait bien tout l’après-midi, avec des pointes de vitesse et une allure stable sur une mer beaucoup plus calme que les jours précédents. Un pur bonheur!

Plein d’activités sur le bateau, comme tous les jours, entre autres : encan d’œuvres d’art, marche de 5 milles en appui à la lutte au cancer, conférence d’un expert sur la navigation de Christophe-Colomb (ses bateaux, la Nina, la Pinta et la Santa Maria – vous vous souvenez!-- ne mesuraient pas plus de 65 à 75 pieds!!! Le Westerdam en mesure 935 !!! Une réplique de la Santa Maria est à l’ancre dans le port de Funchal); visite des garde-manger, de la pâtisserie, des entrepôts de légumes, de denrées sèches, de vin, bière et eau, de fleurs, de fromages, des frigos et des congélateurs, situés tout en bas, dans la cale du bateau. Lunch en plein air et  en prime, une partie de dominos dehors, sur le pont, avec une bonne brise! Un pur bonheur, je vous dis!
En soirée, bal Black and White du capitaine, au 10e, sous les étoiles! Étant donné que Jean a pris du mieux, que Maryse a repris des couleurs et que Pauline va bien aussi, nous avons décidé de sortir en grande : soirée de débauche au Crow’s Nest pour siroter le digestif et admirer tous ces beaux officiers en tenue de soirée! Un peu plus et on dansait …

quelques officiers du Westerdam




le capitaine PJ van Maurik du Westerdam





des danseurs sur la piste





Maryse et Jean


Pauline et Armande ... au bal du capitaine!



mercredi 10 novembre 2010

Jours 31 et 32 - Mer des Sargasses (5e et 6e jours de la traversée de l’Atlantique)


temps gris et bouché sur l'Atlantique


Elle n’a rien de calme, la mer des Sargasses, ces jours-ci! Depuis deux jours, il a fait tous les temps : vents très forts, grosse houle, nuages, pluie, très rares percées de soleil.  Hier après-midi, les embruns volaient jusqu'aux étages supérieurs et joints à la bruine, inondaient les balcons, même au 6e étage! Un temps gris, qui nous rapproche de l'automne, sauf qu'il fait autour de 25 degrés C, très humide et collant. (Désolée, on n'a pas de photos de tempête!)
Le bateau tangue et valse sur l’océan; les passagers valsent et les estomacs tanguent! Difficile de se promener à l’extérieur. Quand il fait mauvais temps, les ponts sont déserts. Tout le monde se retrouve à l’intérieur! Les piscines se sont vidées (de leur eau et donc aussi des baigneurs); du coup, le casino et les boutiques se sont remplies!
Dans notre petit groupe, c’est Jean qui semble le plus durement touché. Maryse soigne son homme, ses allergies et son rhume! Les genoux  et les hanches de Pauline n’aiment pas le roulis et moi, je m’en tire finalement très bien! En 24 heures, j’ai vu 3 films et fini deux bouquins! Je réussis à marcher mes 4 km chaque matin, sur le 3e pont : deux pas en avant, trois de côté! Quand tout brasse à l’intérieur, rien ne bat une bonne sieste … une fois qu’on a fini de ramasser tout ce qui s’est retrouvé par terre!!! (Le ramassage, c’est un sport nautique très populaire par mauvais temps!)
Toujours est-il que notre belle aventure tire à sa fin. Plus que 2 dodos! Demain, opération bagages et souper d’au revoir, avec spectacle par le personnel de service (je me demande bien quand tous ces gens-là, qui travaillent de longues heures par jour, ont le temps de pratiquer leurs chansons et leurs steppettes!). Et vendredi matin, hop! (surtout ploc) : atterrissage (de gré ou de force) sur le béton du terminal de Fort Lauderdale. Récupération des valises, navette à l’aéroport, embarquement-douanes américaines-inspection-fouilles (ouille, ouille!),  vol vers Montréal et nous voici! Plonger dans novembre ...

En soupant hier soir, nous nous disions tous les quatre bien satisfaits de la croisière et, somme toute, contents de rentrer chez nous. Nous rapportons plein de souvenirs de visites, d’escapades, de découvertes. Et quant à  nous, des projets pour repartir …
En attendant, il nous reste deux journées complètes! Profitons-en!!!

dimanche 7 novembre 2010

Jours 29 – 30 – mer des Sargasses (océan Atlantique)

lever du jour sur l'Atlantique

Nous voici au beau milieu de l’Atlantique! Nous traversons la mer des Sargasses, la seule mer au monde à n’avoir aucun rivage! Elle loge en ovale entre les bras du Gulf Stream qui se dédouble autour de l’Irlande pour redescendre vers les Antilles. Le capitaine nous apprend que cette mer est caractérisée par des eaux d’une grande pureté -- on peut voir jusqu’à 60 pieds de profondeur-- et par des vents calmes et doux.  Aujourd’hui fait exception, puisqu’on a une très bonne brise du sud-sud-est de force 6, ce qui rafraîchit un peu le temps (25 C, humidité élevée, ciel nuageux) et donne de belles vagues d’environ 10 à 12 pieds.  Bref, ça brasse un peu…


la mer des Sargasses













Ce dimanche 7 novembre est une belle journée, comme hier, comme avant-hier. La vie à bord se déroule tout doucement, ponctuée par les repas, les activités (lectures, jeux, etc.) ou les seules obligations qu’on veut bien se donner (comme la marche matinale sur le 3e pont). À midi, on a servi un brunch au champagne aux 1600 voyageurs (sur 1900) qui en sont à plus d’une croisière à bord de Holland America et qui appartiennent donc à la sélecte association des Mariners.


Les écureuils ...de Katherine Pancol ...


... sont très populaires par ici!


le 3e pont où je marche tôt le matin


jeu de dominos






Maryse initie Pauline aux secrets de l'aquarelle

Le bateau danse sur la mer, se cale au creux des vagues, remonte, plane sur l’eau, replonge, dans un ballet incessant.  Là où le bateau fend la mer, il se forme une écume blanche qui recouvre une eau turquoise, les couleurs de la trace que laisse le bateau derrière lui.  Quel miracle d’ingénierie, un bateau ! Une telle masse, un tel poids et ça flotte! Non seulement ça flotte, mais ça avance sur l’eau, en glissant, presqu’en dansant ! Ô merveille!

Jean et Pauline à la salle à manger

Armande et Maryse à la salle à manger


vendredi 5 novembre 2010

Jour 28 - Traversée de l'Atlantique

Dernière escapade à Funchal, juste pour le plaisir de se balader dans ces jolies rues, par un temps magnifique  …








Ça y est! Nous avons quitté la terre ferme, en s’éloignant de Madère pour gagner l’Atlantique. En partant, le capitaine nous a fait le plaisir de longer tout le versant ouest et sud de l’île. Paysages saisissants, d’une beauté exceptionnelle : des récifs escarpés plongeant droit dans la mer (on nous a dit que se trouve à Madère le plus haut récif du monde), des collines et des vallons qui ondulent dans le soleil couchant, des pics, des falaises, des rivages. Partout, des routes en serpentin, des tunnels qui percent les montagnes et des ponts spectaculaires qui les enjambent. Un vrai pays de casse-cou! Partout, des villages, des hameaux, des regroupements de maisons et d’édifices, en pierre blanche ou rose, avec tout autour des plantations de vignes en escalier, des potagers prolifiques, une nature verdoyante et somptueuse! Que de beauté! Juste quelques images …
 
 
 
 
 

En partant, le capitaine nous a donné les prévisions météo pour la traversée : il s’attend à un ciel clair, du soleil et peut-être quelques nuages, des vents calmes de 25 nœuds environ, des vagues de 2 à 3 mètres tout au plus et à une  température autour de 75 F (25 C). Difficile de se plaindre!
Il nous a aussi dit que l’itinéraire choisi vise à suivre les courants dominants et prendre avantage des vents et des conditions atmosphériques. La trajectoire du bateau pourrait se modifier en cours de route si les conditions météo l’exigeaient mais pour l’instant, tout laisse croire que nous connaîtrons une traversée calme, sans tempête ni gros mauvais temps. Toujours ça de pris!
Certains passagers auraient quitté la croisière à l’escale de Lisbonne, découragés par les conditions difficiles que nous avons connues pendant quelques jours. Dommage! Ici, tout le monde a le cœur solide et pas question de quitter le bateau!

... s'éloigner de la terre ferme pour sept jours!


Journées de détente et de repos en vue : marche matinale sur le pont, exercices au choix, lecture, jeux (Jean et Maryse nous ont initiées au domino!) et passe-temps, cinéma, concerts, casino, apéros, repas, dodo.  La grosse vie, quoi!
À venir : quelques images de notre vie en mer!

mercredi 3 novembre 2010

Jour 25 – en mer / Jours 26 et 27 – Funchal (Madère – Portugal)


lever de soleil sur l'Atlantique ce matin

La belle île! La jolie île! Éblouissante et magnifique! Toute en dentelle de rivages, en rochers, en côtes escarpées plongeant dans la mer, en petites routes qui serpentent à flanc de rocher! Tout autour de l’île, des villages agrippés aux montagnes, où les jardins grimpent en escalade. À couper le souffle, émotions garanties! Les photos parlent d’elles-mêmes!













Le temps s’est calmé et depuis hier nous naviguons sur des eaux plus calmes. Nuit paisible et réveil de bonne humeur pour tout le monde! Les «malades» sont guéris et courent à nouveau la galipote! Tant mieux!
L’île de Madère (avec sa capitale Funchal) est notre dernière escale avant la grande traversée. On en profite pour faire des provisions (de vin entre autres), les ultimes achats de souvenirs, les dernières promenades à pied en ville.


































Funchal est séduisante et très agréable. Les gens semblent y couler une existence paisible, animée et sereine. Habituelle pause capuccino en ville pour les grands-mères!





On ne trouve plus guère de traces de la méchante tempête qui a déversé des torrents de boue sur la ville il y a quelques mois. Tout a été réparé, nettoyé, restauré. Seule la rivière qui traverse la ville a perdu la toiture fleurie qui lui donnait tout son charme. Mais pour le reste, tout est aussi joli!






Demain, nous prendrons la mer pour une traversée de sept jours. On s’en reparle!


le coucher de soleil ce soir


Funchal la nuit!