C’était un rêve que Pauline caressait depuis longtemps : revenir au Fort de Soto Park!
Évidemment, quand on l’a vu une fois, on veut y revenir! Véritable petit paradis naturel, ce parc est un bijou tant pour la beauté des lieux que pour le raffinement de ses aménagements. Et, en prime, on peut y camper!!! Bien sûr, il faut tout un coup de chance pour réussir à obtenir une réservation – elles se font six mois d’avance et font l’objet d’une course folle sur internet!
Le parc est constitué de cinq ilots (des keys), rattachés par des ponts. On se trouve, quel hasard, sur le St.Jean key! Quelques keys sont réservés au camping – ils donnent sur la baie de Tampa ou sur le golfe du Mexique.
Il y a 400 sites ici, divisés en trois sections, l’une pour les tentes et les petits véhicules; l’autre pour les motorisés avec animaux, la dernière pour les motorisés sans animaux. Tous les sites sont grands, bien aménagés et entourés d’une végétation tropicale touffue : chênes, palmiers et autres arbres tout à fait exotiques pour nous. Spanish moss partout, sable blanc, propreté incroyable, tranquillité.
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Un site de camping typique du parc |
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La vue sur le bassin au bout de notre site! |
Ici, le temps s’arrête. En pleine nature, on savoure la paix, le silence, le calme. On est dans une bulle douce, en dehors du monde, à l’abri de la frénésie et de la cacophonie universelles. Le paradis, en somme.
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Lendemain de la Saint-Valentin sur la plage ... |
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Elle était gentille, la dame qui nous a photographiées,
seulement elle nous a coupé les pieds! |
À l’origine, cet endroit était occupé par l’armée. Des troupes y ont stationné pendant la guerre civile (1861-1865) puis après la guerre d’Espagne, la station devint une base de quarantaine. Par la suite, l’armée y entreposait des armes et des munitions. L’endroit fut baptisé Fort de Soto en 1900, en l’honneur du découvreur espagnol Hernando de Soto. L’endroit relativement isolé et situé sur des îles proches mais séparées du continent offrait une grande sécurité pour les activités militaires. À partir de 1922, l’emplacement fut peu à peu désaffecté et abandonné, laissé sous la surveillance de quelques gardes seulement. En 1962, il devint un parc national et fit l’objet d’un aménagement intensif qui se poursuit encore aujourd’hui.
On y trouve deux grandes plages publiques, très belles et très propres, des aires de pique-nique, des rampes de mise à l’eau de bateaux, des quais pour la pêche sportive, un ancien fort militaire, un musée et, surtout, un très grand sentier de randonnée pédestre et une piste cyclable qui serpente tous les petits îlots (keys) du parc.
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Le sentier pour la marche du matin |
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Sculpture naturelle au bord du sentier |
Le long du sentier pédestre, on rencontre des présentoirs avec des notes d’information sur la faune et la flore, des bancs pour se reposer et même des appareils d’exercice dont chacun-e peut se servir à sa guise – explications comprises!
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appareil d'exercice en bordure du sentier |
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autre appareil d'exercice au bord du sentier |
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Et voilà tout sur la spanish moss |
C’est tellement beau qu’on comprend, en arrivant ici, pourquoi il est si difficile d’y trouver une place! Et pourquoi, aussi, on songe tout de suite à y revenir …
Quel bonheur! Nous avons réussi à dénicher 4 soirs, dont trois sur le même site, absolument merveilleux, où nous nous prélassons jusqu’à jeudi matin!
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En train d'écrire le blogue ... |
Note sur la météo : il fait beau, il fait chaud le jour -- environ 18 degrés, mais avec le vent du nord, il faut absolument un coton ouaté ou une petite laine ... Y'a rien de parfait!